Sous-sous-série

Cette sous-sous-série nous renseigne sur l’histoire et la géographie du domaine de la maison Michel-Robillard, la généalogie de ses propriétaires ainsi que l’origine du toponyme Braerob Farm. Elle comprend deux documents.

Le premier est une photocopie d’une lettre dactylographiée en anglais et signée de la main de Peter Williamson, de Braerob Farm, datée du 5 août 1943 à Sainte-Anne-de-Bellevue, et adressée à H. R. White, Esq., de la Canadian Shorthorn Association, à Guelph en Ontario. Répondant à une question soumise par ce dernier le 29 juillet au sujet de l’origine du nom de « Braerob Farm », l’auteur y traite de la géographie et de l’histoire de cette ferme. Située près de Sainte-Anne-de-Bellevue, celle-ci appartient à Mme Peter Williamson, qui l’exploite, et s’étend sur environ 300 acres d’une pente douce montant vers la ligne de partage des eaux à trois milles environ de la pointe occidentale de l’île de Montréal, et surplombant le lac des Deux Montagnes. Le rédacteur affirme que cette terre « très fertile » a été établie il y a plus de 250 ans (une exagération, car la terre a été concédée en 1739) par la famille Robillard qui l’a possédée sans interruption jusqu’en 1928. Le nom « Braerob » a été inventé par le propriétaire actuel, qui est d’origine écossaise, par dérivation de deux mots. « Brae » évoque en Écosse ce type de « douce montée vers la crête », alors que « rob » est un hommage à la famille Robillard qui défricha cette terre et la laboura pendant de nombreuses générations.

L’autre document est une feuille manuscrite à la mine, non datée, sur laquelle est esquissé un arbre généalogique partiel de la famille Robillard et des propriétaires de la ferme au 19e siècle. Il commence avec le premier mariage de « Michael Robillard » avec Catherine Brabant (enfants : Angélique, Euphrosine, Scolastique et Josephte, épouse de Rémi Legault) et sa seconde union avec Félicité Sirop (Sureau) dit Blondin, décédée en 1834, de laquelle sont notamment issus Joseph, Sévère, Honoré et Euphémie. Il poursuit avec l’union de Sévère Robillard marié en 1848 à Adelaide Gemme (écrit « James » dans le texte) dit Carrière, dont sont notamment issus Parménie, Aldéric, Emma, Odile et Joséphine.