Série
Cette série témoigne de la vie personnelle et des activités professionnelles de Pierre-Édouard Leclère (père).
Elle rassemble quelques documents notariés qui permettent de retracer des événements ayant marqué sa vie familiale. Parmi ceux-ci figurent les actes de baptême de deux de ses filles, Marie Célanire, née le 4 octobre 1820, et Julie Célanire, née le 20 novembre 1823. Toutes deux ont été baptisées le lendemain de leur naissance dans la paroisse du Saint-Nom-de-Marie de la Ville de Montréal. Un acte de sépulture daté du 17 mai 1822 nous apprend que la petite Marie Célanire est décédée en bas âge, 19 mois après sa naissance. Pierre-Édouard Leclère (Leclerc) y est identifié tour à tour en tant que marchand (1820), étudiant en droit (1823) et clerc notaire (1822). La série contient également l'acte de sépulture de Marie Josephte Saint-Germain, décédée le 12 décembre 1843 à l'âge de 81 ans, veuve de Jean-Baptiste Castonguay et mère de la femme de Pierre-Édouard Leclère, Marie Josephte.
La série contient par ailleurs la copie tapuscrite d'un document rapportant une affaire ayant opposé Pierre-Édouard Leclère à l'avocat et membre du Parti patriote Édouard E. Rodier. Ce dernier se plaint que Leclère, alors propriétaire du journal L'Ami du peuple, de l'ordre et des lois, aurait permis la publication d'un article calomnieux à son sujet. Il fait référence à un texte anonyme publié le 2 avril 1834, selon lequel il aurait harangué des habitants de Saint-Philippe. Offensé par cette publication, Rodier exige une rétractation publique et qu'on lui révèle le nom de son auteur. Leclère mandate son ami A. Rambau comme intermédiaire. Celui-ci aurait tenté de calmer le jeu, mais la réponse négative de Leclère aux requêtes de Rodier envenime la situation qui dégénère en duel. L'altercation, heureusement, se termine sans aucun mort. Les deux parties finissent par s'entendre sur un moyen de préserver à l'amiable l'honneur de Rodier. L'affaire est relatée par A. Rambau lui-même, qui dit souhaiter apporter des corrections à la version des événements publiée dans le journal La Minerve. La transcription de pièces de correspondance échangées entre les divers interlocuteurs accompagne son récit.
Deux textes en hommage à Pierre-Édouard Leclère rédigés à l'occasion de sa nomination comme magistrat de police à Montréal en 1842 complètent la série. Ils proviennent respectivement des habitants de Sainte-Rosalie et de Saint-Hyacinthe qui se désolent de son départ et saluent ses compétences, son impartialité, ainsi que son engagement envers le bien public et la préservation de la sécurité. On y trouve en outre un exemplaire de l'édition du 15 janvier 1841 du Morning Courier, dont un texte portant sur la « procédure sommaire » a été mis en évidence par des marques manuscrites, ainsi qu'une autre coupure de presse concernant Leclère. Cette dernière rapporte l'anecdote selon laquelle Leclère -- reconnu pour son opposition féroce au mouvement patriote -- , après avoir fait arrêter en 1838 le Dr Pierre-Claude Boucher de la Bruère, soupçonné d'avoir pris part aux rébellions, maria quelques années plus tard sa propre fille au fils de ce dernier, Pierre-René-Joseph-Hippolyte de la Bruère.
Source du titre : Titre basé sur le créateur des documents.
Langue des documents : Les documents sont en français sauf un qui est en anglais.
Dernière mise à jour : 29 mars 2019
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