Dossier
Ce dossier témoigne de la réinstauration du Fonds patriotique canadien (FPC) lors de la Première Guerre mondiale afin de venir en aide aux familles des soldats canadiens partis combattre auprès des Alliés en Europe. Il documente plus particulièrement l'administration, la gestion financière et les activités de financement de la branche montréalaise de cette organisation pancanadienne entérinée par une loi fédérale, ainsi que l'implication de John Wardrop Ross qui y a assuré la fonction de trésorier honoraire. Le dossier est principalement constitué de correspondance, accompagnée de documents financiers et comptables (états de comptes, extraits de livres comptables, etc.), de notes de service, d'extraits de procès-verbaux, de la copie imprimée d'un texte de loi et d'un amendement. La correspondance comprend des copies dactylographiées de lettres de John Wardrop Ross, ainsi que des copies et des lettres originales de divers interlocuteurs. Ces dernières proviennent en grande partie de membres des divers comités et branches du FPC, de la firme comptable Creak, Crushing & Hodgson et de la Banque de Montréal. Un macaron à l'effigie du FPC est épinglé sur une lettre du fournisseur de matériel de collecte T. P. Tansey. À cela s'ajoutent des télégrammes, des cartes, des formulaires de souscription et des reçus. Le dossier couvre une bonne partie de l'existence de la branche montréalaise du FPC, pendant et après la guerre, et au-delà même de sa dissolution en 1923, soit du 14 janvier 1915 au 14 novembre 1924.
Les documents que renferme le dossier rendent compte de l'organisation interne de la branche montréalaise du FPC, composée entre autres d'un comité des finances, responsable de la collecte des fonds, d'un comité de secours, voué au soutien des familles, et d'un sous-comité franco-belge. Le dossier témoigne des campagnes de financement du FPC, dont celle menée conjointement avec la Croix-Rouge en 1917. Plusieurs communications concernent des donations reçues, dont certaines sous forme d'obligations. Certaines d'entre elles font état de la difficulté à percevoir une partie des fonds promis. La correspondance documente également les relations de la branche montréalaise avec l'instance nationale, basée à Ottawa, et les autres branches locales, notamment à travers la transmission périodique de rapports financiers. Des communications font référence à des discussions entre l'instance nationale et la branche de Montréal quant à la redistribution locale de l'argent recueilli auprès des donateurs de la métropole. Des vues divergentes sont également exprimées par Helen R. Y. Reid, très active au sein du comité de secours montréalais, et la branche d'Hamilton, sur la question du montant de l'allocation à verser aux femmes de soldats qui occupent un emploi. La branche d'Hamilton encourageait en effet les femmes à travailler, alors que celle de Montréal les incitait plutôt à demeurer à la maison pour prendre soin de leurs enfants en bas âge. Une grande partie du dossier témoigne de la poursuite des activités de la branche montréalaise du FPC après la guerre à travers les activités du Federal Emergency Appropriation Department, responsable de la distribution d'allocations aux anciens combattants sans emploi. Plusieurs communications documentent en outre les opérations administratives et financières liées à la dissolution de la branche montréalaise du FPC.
Source du titre : Basé sur le contenu de la sous-série.
Langue des documents : Les documents sont en anglais.
Dernière mise à jour : 25 février 2019
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