Carte postale

Instauré par l’armée allemande, ce document sous forme de carte postale faisait office de correspondance officielle entre les prisonniers de guerre et leurs proches. Se trouvant en camp de transition où ils ne restaient que quelques jours avant de changer de lieu, les captifs ne pouvaient pas écrire de message et étaient uniquement autorisés à rayer les renseignements ne correspondant pas à leur situation actuelle. Ici, Maurice Baribeau envoie cette carte depuis Dulag Luft, un grand camp de transit pour les membres de l’armée de l’air faits prisonniers de guerre. Si les informations divulguées dans ces cartes étaient contrôlées et très succinctes, elles donnaient néanmoins aux familles l’assurance que leurs proches étaient en vie. Les familles devaient donc attendre d’autres cartes que les prisonniers pouvaient envoyer lors de leur affectation à un camp permanent, et sur lesquelles ils étaient autorisés à écrire un court message.