Sous-sous-série

Cette sous-sous-série témoigne des unions matrimoniales de trois générations de la famille Robillard, entre le milieu du 18e siècle et celui du 19e siècle. Il contient des copies notariées de quatre contrats de mariage.

Le premier acte, daté du 11 novembre 1750, est le dépôt des conventions de mariage de Claude Robillard et de Marie Anne Cardinal le 17 août 1750 dans la paroisse Saint-Joachim de la Pointe Claire (aujourd’hui Pointe-Claire). L’époux, Claude Robillard, est « habitans de la paroisse de Ste Anne », fils de Nicolas Robillard et de Françoise Cecire de la même paroisse. Marie Anne Cardinal est dite fille de feu Pierre Cardinal et de feue Marie Anne Matou, habitants de la paroisse des Saints-Anges de Lachine. Furent présents, du côté du futur époux, son père et sa mère, et du côté de la future épouse, son cousin Joseph Denis et sa belle-sœur Marie Joseph Meloche.

Suivent les deux contrats de mariage de Michel (ou Michael) Robillard. Le premier, passé le 11 juillet 1797 devant le notaire Louis Thibaudeau, de la Pointe-Claire, le lie à Catherine Brabant. « Michael Robillard » est dit « laboureur demeurant à la côte Ste-Marie paroisse de Sainte Anne au bout de l’isle de Montréal garçon majeur ». Son épouse, elle aussi majeure, réside dans la même paroisse. Furent présents, du côté de l’époux, son père Joseph Robillard, ses frère et belle-sœur Joseph Robillard et Catherine Lantier, son oncle Raphael Robillard, ses beau-frère et sœur Joseph Legault et Marie Reine Robillard, et son cousin Jean-Baptiste Pilon; et du côté de l’épouse, son père Jean-Baptiste Brabant, son frère Pierre Brabant, ses beau-frère et sœur François Pilon et Angélique Brabant, ainsi que son ami Archibald McDonald. Outre ces derniers, les personnes suivantes ont également signé par des marques : Geneviève Robillard, Pierre Vallé, Michel Brunet, François Brabant et Bonaventure Bregon. L’acte a été remis au greffe par Joseph Robillard le 8 septembre 1797.

Le second contrat de mariage de Michel Robillard, veuf de Catherine Brabant, le lie le 5 mai 1811 à Félicité Sureau, « fille majeure de feu Antoine Sureau et Élisabeth Jamme, résidants à la côte St-Jean paroisse de la Pointe Claire », où sera célébré le mariage. L’époux est dit « cultivateur de la coste Sainte-Marie » par le même notaire Thibaudeau et l’épouse est assistée par son oncle Jacques Trotier. Les témoins de l’entente sont, du côté de l’époux, son père Joseph Robillard et son frère du même nom, ses beau-frère et sœur Pierre Vallé et Élisabeth Robillard, ses beaux-frères Joseph Legault et Amable Lauzon, ses nièces Catherine Robillard et Catherine Neveu, ses beau-frère et belle-sœur Michel Brunet et Françoise Brabant, son neveu Jean-Baptiste Neveu, son ami Joachim […]; et du côté de l’épouse, outre l’oncle susdit, « Elisabeth [Aumais] son ayeule », ses amis Antoine Trotier et Veronique Théoret, sa cousine Marguerite Trotier, son amie Angélique Trotier et ses cousins Jean Baptiste Pilon et Marguerite Jamme. L’acte a été porté par Michel Robillard et enregistré par le protonotaire Saveuse de Beaujeu de la Cour du banc du roi du district de Montréal le 21 juin 1811.

La dernière pièce, datée du 31 janvier 1848, est une copie du contrat de mariage de Sévère Robillard et d’Adélaide Jammes dit Carrière rédigé par le notaire public P. C. [Pierre-Charles] Valois. L’époux, majeur, est dit « cultivateur demeurant en la paroisse de Ste-Anne du bout de l’Isle de Montréal, issu du mariage des défunts [sieur] Michel Robillard et dame Félicité Sirop [sic] dit Blondin ». L’épouse, majeure et « demeurant en la paroisse de St Joachim de la Pointe Claire », est la fille de « François Jammes dit Carrière, cultivateur du même lieu et de feue dame Josephte Legault ». Les parents et amis présents lors de la signature de l’entente sont, pour l’époux, ses frères Joseph et Honoré Robillard, ses sœurs Josephte et Euphémie Robillard, ses beaux-frères Alexandre Sauvé et Rémi Legault, ainsi que son cousin Pierre Lauzon; et pour l’épouse, son père, son frère Jean-Baptiste Jammes dit Carrière, sa sœur Josephte Jammes dit Carrière, son oncle Joseph Legault et son ami Charles Valois. Fait à noter, à la différence des actes précédents, « la demoiselle future épouse » et certains des témoins (Joseph et Honoré Robillard, Alexandre Sauvé) ont su signer avec le notaire, le futur époux et les autres ayant déclaré ne savoir le faire.