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Série - Monique Meloche | Musée McCord
Monique Meloche

Série

Monique Meloche
Date [1939-1947]
Dimensions3,5 cm de documents textuels
Numéro d'accessionP556/C
CollectionMcCord
CréditDon de Monique Meloche Ce document a été numérisé grâce au généreux soutien de la Financière Sun Life
Portée et Contenu

Cette série est constituée de trois carnets d'autographes ayant appartenu à Monique Meloche. Ces carnets ont été remplis pendant la période du passage de la jeune fille de l'enfance à l'adolescence. Les inscriptions qui y figurent ne sont pas systématiquement datées. Celles qui le sont permettent de dater approximativement le premier cahier de 1939, le deuxième, de 1940 à 1944, et le troisième, de 1946 à 1947.

Ces carnets rassemblent des signatures, des mots, des souhaits et des pensées. Ils témoignent des rapports que Monique Meloche entretenait avec son entourage, notamment avec des membres de sa famille, dont ses tantes Alma et Gertrude, son oncle Roland et ses cousines d'Ottawa, Colette et Yvonne. Son grand-père lui fait part de son affection dans un mot attendrissant daté du 20 mars 1940 : « Le bonheur parfait pour un homme se compose de trois bonheurs distincts. Il jouit du premier le jour de son mariage, du second le jour de la naissance de son premier enfant, et du troisième le jour où il devint [sic] grand-père. » Les carnets contiennent aussi de nombreux témoignages d'amitié, dont plusieurs de la part de compagnes de l'académie Saint-Urbain, parmi lesquelles figurent Paulette Lalonde, Pierrette Bouchard, Béatrice Lapointe, Jacqueline Lévesque et une certaine Francyne, qui date son texte du « jour de la graduation », le 17 juin 1946 ou 1947. Taquine, Maryse Gatien, qui se présente comme « membre du trio Gamelord », lui écrit, après avoir retourné le cahier : « Puisses-tu toujours te souvenir d'une vilaine compagne de classe qui, le 18 juin 1946, gaspilla ton autographe en écrivant à l'envers. »

Certains signataires choisissent de s'exprimer par l'entremise de maximes, comme sa compagne de l'académie Saint-Urbain, Andrée Gervais, qui cite, dans un mot daté du 27 novembre 1946, ces quelques phrases qu'elle attribue à Lamartine : « Le bonheur n'est qu'une heure un peu plus parfumée... Respirons-le bien fort, mais parlons-en bien bas... Car le ciel nous le prête : il ne le donne pas. » D'autres optent pour des croquis, comme sa cousine d'Ottawa, Yvonne Ducharme, qui signe le 8 avril 1943 le dessin d'un enfant en train de prier, ou son amie Lorraine Guérin, qui accompagne son mot d'illustrations de petits oiseaux.

Les carnets contiennent aussi des pensées de la part de quelques religieuses qui furent sans doute ses enseignantes. Certaines semblent avoir perçu chez la jeune fille un talent ou, à tout le moins, un intérêt pour la musique. C'est le cas de sœur Sainte-Antoinette-de-Notre-Dame, qui lui souhaite de devenir une grande musicienne, et de sœur Saint-Albert-du-Rosère, qui espère qu'un avenir musical lui sourira.


Notes

Source du titre : Basé sur le contenu de la série.

Langue des documents : Les documents sont en français et en anglais, mais surtout en français.

 

Dernière mise à jour : 26 février 2019


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