Sous-série
Cette sous-série regroupe la correspondance entre Clarence A. Gagnon et l’auteur, poète et fonctionnaire canadien Duncan Campbell Scott. On y trouve 32 lettres, dont quatre sont rédigées par Scott. Parmi les 28 lettres de Gagnon, 27 sont manuscrites et accompagnées d’une transcription dactylographiée. La correspondance, qui suit un rythme relativement régulier, témoigne des liens personnels et professionnels qui unissent les deux hommes, dont les couples se fréquentaient. Elle nous renseigne principalement sur les activités et les nombreux déplacements de Gagnon et de sa femme Lucile de part et d’autre de l’Atlantique.
Jusqu’au 9 novembre 1924, les lettres de Gagnon relatent ses allées et venues entre l’Île d’Orléans, où sa femme et lui rendent visite à leur ami Horatio Walker, à Ottawa, où Gagnon agit notamment à titre de membre du jury pour la sélection des œuvres qui seront présentées lors de l’Exposition impériale britannique à Wembley (1924), et surtout à Baie-Saint-Paul, où le couple est installé. La correspondance nous informe des activités de l’artiste qui s’y intéresse au mode de vie traditionnel de ses habitants et s’y adonne à la peinture, au ski et au jardinage. Elle fait également état de ses déplacements à Montréal et révèle la participation de Gagnon et de son frère à la compétition pour la réalisation du monument commémoratif des champs de bataille en France, qu’ils ne remporteront pas. Elle témoigne en outre des expositions auxquelles il participe, dont celles de l’Académie royale des arts du Canada à Toronto et du Salmagundi Club à New York.
De décembre 1924 à juin 1936, la correspondance entre les deux hommes témoigne du séjour en Europe de l’artiste et de sa femme. Gagnon se rend d’abord à Paris pour éviter la perte de son studio inoccupé. La correspondance de cette période nous livre quelques réflexions de l’artiste sur sa vie à Paris, sur la politique française et sur la situation économique du pays, mais Gagnon y aborde surtout l’évolution de son travail, alors qu’il s’affaire à la réalisation des illustrations des ouvrages Le grand silence blanc, de Louis-Frédéric Rouquette et de Maria Chapdelaine, de Louis Hémon. La correspondance rend compte également des séjours de l’artiste dans différentes régions d’Europe, en particulier en Norvège et en Suède. À partir de 1938, la correspondance de Gagnon témoigne de son retour au pays, où il s’occupe entre autres de mettre sur papier son projet de musée en plein air à l’Île d’Orléans, de questions relatives à la succession de son ami Horatio Walker décédé le 27 septembre 1938, de la remise sur pied de l’école d’art de l’Art Association de Montréal et de l’exposition des illustrations originales de Maria Chapdelaine.
L’ensemble nous renseigne brièvement sur les débuts de la carrière artistique du peintre et trappeur René Richard. Elle témoigne, dans une moindre mesure, des voyages effectués par Scott et sa femme au Canada et en Europe.
Source du titre propre : Basé sur le contenu de la sous-série.
Collation : Les documents textuels sont manuscrits et dactylographiés.
Classement : Les documents sont classés en ordre chronologique.
Langue des documents : Les documents sont en anglais.
Dernière mise à jour : 22 mars 2019
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