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Fonds - William Eppes Cormack | Musée McCord
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William Eppes Cormack
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Fonds

William Eppes Cormack
Date 1822
Dimensions1 cm de documents textuels (1 journal) ; 33 x 21 x 1 cm
Numéro d'accessionP239
CollectionMcCord
CréditDon de David Ross McCord
Notice Biographique

William Eppes Cormack est né à St. John's, Terre-Neuve, le 5 mai 1796. Il est le fils d'un marchand écossais qui s'est établi à St. John's vers 1783. Sa mère est l'une des filles de William Eppes, commissaire adjoint et marchand à St. John's. Cormack étudie en Écosse aux universités de Glascow et d'Édimbourg. Sous la tutelle du professeur Robert Jameson, il développe un intérêt pour les sciences naturelles, dont la botanique, la minéralogie et la géologie, disciplines qui lui seront d'une grande utilité lors de ses futures explorations.

Il quitte l'Écosse vers 1818 pour s'établir à l'Île-du-Prince-Édouard avec un groupe d'immigrants écossais. Il travaille alors comme agent des terres, mais il retourne ensuite à St. John's vers 1821-1822. Quelques mois plus tard, il décide de partir explorer l'intérieur du territoire terre-neuvien et de traverser l'île d'est en ouest, ce qu'aucun Blanc n'avait tenté avant lui. Son objectif est triple : connaître la morphologie et les particularités du pays, favoriser la colonisation en ouvrant l'arrière-pays aux immigrants et entrer en contact avec les Béothuks qui y demeuraient encore.

Il quitte le 30 août 1822, accompagné d'un jeune chasseur micmac, Joseph Sylvester. La traversée est ardue, le terrain étant parfois difficile, et le petit groupe se faisant surprendre par un hiver précoce. Ils arrivent malgré tout le 4 novembre sur la côte est de Terre-Neuve. Cormack a réussi à documenter l'intérieur des terres de façon éloquente, mais son espoir de voir le territoire colonisé ne se réalisera pas avant près d'un siècle. De plus, bien qu'il rencontre quelques Innus et Micmacs, il n'arrive pas à prendre contact avec les Béothuks. Plus tard, en 1827, il fonde la Beothic Institution dans le but se mettre en rapport avec les Béothuks et d'en connaître les mœurs. C'est ainsi qu'il peut mettre sur pied un deuxième voyage le 31 octobre 1827. Bien qu'il découvre des traces laissées par les Béothuks, il n'arrive pas à entrer en contact avec eux. Cormack entreprend deux voyages subséquents qui ne permettent pas plus de retrouver les membres de cette nation. Cormack réussit néanmoins à documenter leur mode de vie grâce à de nombreux artefacts amassés au fil des ans et au fait qu'il héberge pendant plusieurs années la dernière survivante connue des Béothuks, Shawnawdithit.

Par la suite, à partir de 1830, Cormack participe à diverses aventures commerciales à l'Île-du-Prince-Édouard, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Californie. À l'exception de quelques voyages en Grande-Bretagne et d'un bref séjour à Terre-Neuve en 1862, Cormack passe les dernières années de sa vie à New Westminster, en Colombie-Britannique, où il participe aux affaires municipales et continue à s'intéresser à la botanique et aux sciences naturelles, tout en continuant à pratiquer l'un de ses sports favoris, le patinage (il édita d'ailleurs un ouvrage sur le sujet). Cormack décède en avril 1868 après un mois de maladie. Il avait alors 72 ans.

(Source : Dictionnaire biographique du Canada.)


Portée et Contenu

Le fonds William Eppes Cormack porte sur son exploration de l'intérieur des terres de Terre-Neuve entre août et novembre 1822. Le fonds consiste en un journal de son expédition. Ce journal est une copie manuscrite de l'original, que Cormack a rédigé à l'intention de la Natural History Society of Montreal. Les pages du journal traitent de sujets divers, comme les villages qu'il a visités pendant son périple (Trinity Bay, Random Land, St-Georges Bay, etc.), la faune (castors, chevreuils, ours, etc.), la flore (fleurs, plantes médicinales, essences d'arbres, etc.). Cormack offre des descriptions de la morphologie du territoire, des minéraux, de même que des récits de ses rencontres avec les peuples autochtones. Il y discute aussi des établissements français et anglais, de même que des techniques de chasse et de pêche. Le journal comprend un tableau météorologique pour la période allant de septembre à octobre, de même qu'une description de l'équipement qu'il a utilisé pour son voyage.


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L’information au sujet des droits d’auteur et des reproductions se trouve ici.

Collections en ligne | Musée McCord - Musée d’histoire sociale de Montréal
Mme Eppes, Montréal, QC, 1864
Mme Eppes, Montréal, QC, 1864
William Notman
1864
I-10536.1
Mme Eppes, Montréal, QC, 1862
Mme Eppes, Montréal, QC, 1862
William Notman
1862
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M. Cormack, Montréal, QC, 1865
M. Cormack, Montréal, QC, 1865
William Notman
1865
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Mme Cormack, Montréal, QC, 1862
Mme Cormack, Montréal, QC, 1862
William Notman
1862
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Mlle M. Cormack, Montréal, QC, 1862
Mlle M. Cormack, Montréal, QC, 1862
William Notman
1862
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M. Cormack, Montréal, QC, 1866
M. Cormack, Montréal, QC, 1866
William Notman
1866
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M. Cormack, Montréal, QC, 1866
M. Cormack, Montréal, QC, 1866
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1866
I-19776.1
M. Cormack, Montréal, QC, 1865
M. Cormack, Montréal, QC, 1865
William Notman
1865
I-14826.1
Magnus Cormack, Montréal, QC, 1863
Magnus Cormack, Montréal, QC, 1863
William Notman
1863
I-8330.1
Mlle Cormack, Montréal, QC, 1865
Mlle Cormack, Montréal, QC, 1865
William Notman
1865
I-15503.1
Mlle Cormack, Montréal, QC, 1865
Mlle Cormack, Montréal, QC, 1865
William Notman
1865
I-15504.1
M. Cormack, copie réalisée en 1863
M. Cormack, copie réalisée en 1863
Inconnu / Unknown
Copié en 1863
I-7806.0.1

Ce projet est rendu possible grâce au généreux soutien de la Fondation Azrieli et de Patrimoine canadien.