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Fonds - Robert McVicar | Musée McCord
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Robert McVicar
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Fonds

Robert McVicar
Date 1815-1844
Dimensions5 cm de documents textuels
Numéro d'accessionP103
CollectionMcCord
CréditDon de David Ross McCord
Notice Biographique

Robert McVicar (vers 1799-1864) est né en Écosse, probablement à Bowmore dans l'île Islay. De 1812 à 1814, il travaille pour la Compagnie de la Baie d'Hudson à York Factory. Il passe ensuite 14 ans dans les régions de la rivière Saskatchewan et du lac Athabaska, où il est impliqué dans les querelles entre les hommes des compagnies de la Baie d'Hudson et du Nord-Ouest. Graduellement, il prend du galon et se voit confier, entre 1819 et 1823, la direction du poste au fort Resolution, sur le Grand lac des Esclaves.

Robert McVicar collabore aux expéditions arctiques de sir John Franklin de 1819 à 1822, puis de 1825 à 1827. Il est alors chargé d'acheter et de rassembler les fournitures pour les expéditions, et ira résider dans l'île Islay pendant quelque temps. Le Dictionnaire biographique du Canada mentionne que Franklin célèbre le mariage de McVicar avec Christina McBeath au fort Chipewyan, probablement en mai 1827, mais la correspondance envoyée à McVicar semble plutôt indiquer qu'il s'est marié en 1824.

En 1827, McVicar est transféré au département de Montréal de la Compagnie de la Baie d'Hudson et se voit confier le district de Saint-Maurice en ayant pour mission de contrer la concurrence exercée par les marchands de fourrures rivaux, ce qu'il fait avec un succès mitigé. Il démissionne de la Compagnie de la Baie d'Hudson en 1830 et s'installe dans la région du lac des Deux-Montagnes où il demeure pendant une dizaine d'années. Il s'occupe alors à des tâches liées à l'agriculture, mais sera aussi nommé capitaine de la St. Andrew's Rifle Company et contribuera à mater les rébellions de 1837.

Après quelques tentatives infructueuses pour se trouver de l'emploi, notamment comme agent des terres de la couronne, il finit par être nommé, en 1844, inspecteur des réserves du clergé dans le district de Western. Bien que pénible et peu agréable, ce travail lui rapporte 15 shillings par jour. Demeurant toujours dans le comté de Saugeen, sur les rives du lac Huron, il écrit plusieurs lettres au gouvernement et aux journaux afin d'accélérer l'ouverture des terres dans le Haut-Canada, particulièrement à l'intention des Écossais. Certaines de ces lettres furent d'ailleurs publiées en 1853 sous le titre de Letters on emigration from the British Isles, and the settlement of the waste lands in the Province of Canada.

En 1859, McVicar défriche un petit lopin de terre à plusieurs kilomètres au nord des installations de la Compagnie de la Baie d'Hudson situées au fort William (Thunder Bay). Puis, en 1860, McVicar est enfin nommé agent des terres et maître de poste dans la région du lac Supérieur. Mais en 1863, le commissaire des terres de la couronne estime que McVicar est trop vieux pour bien s'acquitter de ses tâches d'agent des terres. McVicar décède l'année suivante à l'âge d'environ 65 ans. Une baie sur le Grand lac de l'Ours (Territoires du Nord-Ouest) et une rivière passant aujourd'hui près de Thunder Bay portent aujourd'hui son nom.

(Source : Dictionnaire biographique du Canada)


Portée et Contenu

Le fonds Robert McVicar porte sur les activités de ce dernier en tant que chef négociant de la Compagnie de la Baie d'Hudson, officier de milice et agent prospecteur des terres de la couronne. Le fonds offre aussi de l'information sur l'exploration de l'Arctique et sir John Franklin, les autochtones et leur rôle dans la traite des fourrures. Enfin, le fonds contient de l'information sur certains aspects de la vie personnelle de Robert McVicar, comme son mariage, ses amis et sa santé.

Le fonds est surtout constitué de la correspondance que Robert McVicar a reçue au fil des ans, notamment des lettres envoyées par John Richardson, John Franklin, Peter Warren Dease, Robert Miles, George Simpson et James Keith concernant les expéditions dans l'Arctique et la traite des fourrures, des lettres du major John Mayne au sujet du rôle de McVicar dans la milice à l'époque des rébellions, et des lettres du colonel Alexander Fraser et d'autres personnes concernant la colonisation des terres dans la région de Owen Sound dans le Haut-Canada. Enfin, le fonds contient un reçu émis à Robert McVicar, de même qu'une invitation.


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Collections en ligne | Musée McCord - Musée d’histoire sociale de Montréal
Lettre de James Keith à Robert McVicar portant sur la traite des fourrures
Lettre de James Keith à Robert McVicar portant sur la traite des fourrures
1825-09-10
P103/A.17
Lettre d'A. R. MacLeod à Robert McVicar
Lettre d'A. R. MacLeod à Robert McVicar
1825-05-31
M2783
Hookes, Robert Evan et Annie Dorothy
1891-1950
P628
Bruce, Robert Randolph
[ca 1890]-1893
P491

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