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Sous-série - William Brymner | Musée McCord
William Brymner

Sous-série

William Brymner
Date 1904-1917, surtout 1904-1905
Dimensions1 cm de documents textuels
Numéro d'accessionP116/D5
CollectionMcCord
Portée et Contenu

Cette sous-série regroupe la correspondance envoyée par William Brymner à Clarence A. Gagnon alors que ce dernier séjourne à Paris. On y trouve neuf lettres envoyées par Brymner entre le 28 avril 1904 et le 24 octobre 1905 et une dixième datée du 31 décembre 1917. Les lettres lui proviennent de Montréal, de Sainte-Famille sur l’Île d’Orléans et de Saint-Eustache.

Les lettres au ton chaleureux et personnel de Brymner laissent entrevoir l’affection que ce dernier porte au jeune artiste et les liens d’amitié qui se sont tissés entre les deux hommes. C’est en tant qu’étudiant que Gagnon l’a d’abord côtoyé, au début de sa formation à l’Art Association. Au fil de sa correspondance, Brymner lui partage ses réflexions sur le métier et le questionne sur les œuvres des grands maîtres auxquelles le jeune homme a désormais la chance d’avoir accès. Il lui fait connaître ses impressions sur les œuvres que Gagnon fait régulièrement parvenir à Montréal, exposées à la galerie de l’Art Association, et lui fait part de ses inquiétudes concernant l’avancement de son propre travail et les nécessités financières qui le contraignent à poursuivre l’enseignement.

La correspondance de Brymner nous renseigne également sur les activités des autres artistes qui font partie de leur cercle, parmi lesquels figurent plusieurs peintres canadiens réputés. Elle dresse par le fait même un portrait du paysage artistique de l’époque en laissant entrevoir tout un réseau de ramifications, à la fois personnelles et professionnelles. Alors que Gagnon n’en est qu’au début de son séjour à Paris, Brymner lui recommande par exemple de prendre contact avec le peintre montréalais James Wilson Morrice qui y séjourne au même moment. Régulièrement, il s’enquiert de l’état et du travail d’artistes qui fréquentent eux aussi la Ville Lumière à cette époque, dont Edward Boyd, Henri Hébert et Frederick William Hutchison. Il lui fait part en contrepartie des plus récentes nouvelles concernant les collègues et amis demeurés au pays. En 1904, alors qu’il séjourne à l’Île d’Orléans, il raconte y avoir croisé William Cruikshank en compagnie d’Edmund Morris et de Horatio Walker. Il lui transmet aussi des nouvelles, entre autres, de William Henry Clapp, qui s’apprête à le rejoindre à Paris, et d’Edmond Dyonnet, bouleversé par la maladie de sa nièce. Il évoque par ailleurs l’exposition qu’il présente alors avec Maurice Cullen et celle que John Henry Stanford souhaiterait organiser à Londres.

La correspondance révèle en outre quelques usages du milieu de l’art montréalais. Brymner transmet notamment à Gagnon la commande de l’homme d’affaires Charles Porteous qui lui demande de produire une copie de l’œuvre Le pauvre pêcheur de Pierre Puvis de Chavannes exposée au Luxembourg. Il lui prodigue aussi quelques conseils sur la façon dont il devrait mener ses affaires avec l’homme d’affaires montréalais James Morgan qui l’a pris sous son aile. La dernière lettre de Brymner, datée de 1917, témoigne quant à elle de l’envoi au front de peintres canadiens afin de documenter les activités militaires pendant la Première Guerre mondiale.


Notes

Source du titre propre : Basé sur le contenu de la sous-série.

Collation : Les documents sont manuscrits.

Classement : Les documents sont classés en ordre chronologique.

Langue des documents : Les documents sont en anglais.

 

Dernière mise à jour : 22 mars 2019


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