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Sous-série - James Morgan | Musée McCord
James Morgan

Sous-série

James Morgan
Date 1905-1907
Dimensions0,5 cm de documents textuels
Numéro d'accessionP116/D3
CollectionMcCord
Portée et Contenu

Cette sous-série documente les relations professionnelles entre Clarence A. Gagnon et son mécène James Morgan. Elle est constituée de cinq lettres dactylographiées (probablement des copies de lettres envoyées) adressées par Gagnon à l’homme d’affaires montréalais.

La correspondance s’échelonne sur une période relativement courte, allant du 9 décembre 1905 au 28 août 1907. Gagnon se trouve alors en France, où le soutien financier de Morgan lui a permis d’étudier, de 1904 à 1905, à l’Académie Julian de Paris, dans l’atelier du peintre Jean-Paul Laurens. Le jeune artiste partage dans sa correspondance quelques nouvelles concernant sa vie personnelle, mais informe surtout son bienfaiteur de l’évolution de son travail et de l’envol de sa carrière, alors qu’il se fait particulièrement remarquer pour la qualité de ses eaux-fortes.

Une lettre datée du 9 décembre 1905 nous apprend entre autres sa participation à l’exposition parisienne de l’American Art Association. Gagnon y mentionne également une invitation, de la part de deux aquafortistes américains bien connus, à se joindre à eux pour une exposition de gravures prévue pour le mois de janvier suivant. Gagnon rend compte du succès de cette exposition dans une lettre datée du 16 janvier 1906, ainsi que de l’intérêt manifesté par la prestigieuse Gazette des beaux-arts, qui souhaite publier une de ses eaux-fortes. Il annonce à Morgan, le 30 mai 1906, avoir reçu une mention honorable au Salon [de la Société des artistes français]. Il lui fait part, du même souffle, d’une invitation reçue de Liverpool pour y exposer à l’automne le tableau en question, ainsi que d’une offre de la part d’une firme de Philadelphie pour le reproduire.

Malgré ces succès, la correspondance de Gagnon révèle aussi les conditions parfois difficiles de sa vie de jeune artiste. Le 9 décembre 1905, par exemple, il se justifie auprès de Morgan pour l’envoi tardif de tirages. N’ayant pas les moyens de se procurer une presse, il se trouve dépendant, affirme-t-il, de celle d’un ami. Il rend compte par ailleurs, dans une lettre datée du 24 novembre 1906, des coûts importants liés à la production d’un tableau (salaire du modèle, vêtements et accessoires, chauffage, encadrement).

Gagnon partage aussi dans sa correspondance ses intérêts artistiques. Le 28 août 1907, il écrit par exemple depuis Dinard, en Bretagne, où il s’essaie à peindre la mer et la vie autour des plages. La découverte de nouveaux endroits apporte, selon lui, une variété intéressante au travail de l’artiste. Il se dit d’ailleurs particulièrement attiré par le Japon, où il aimerait passer deux ou trois ans. Il manifeste, en outre, dans sa lettre du 9 décembre 1905, son admiration pour les pièces représentatives de l’École de Barbizon qu’il a pu apercevoir lors de la vente aux enchères de la collection Cronier quelques jours auparavant.

Deux lettres, enfin, nous renseignent sur la vie personnelle du jeune artiste. Il évoque, dans sa lettre du 24 novembre 1906, une relation avec Mlle Graham, en tenant à préciser qu’ils n’ont été que de bons amis et qu’ils n’ont jamais été fiancés. Près d’un an plus tard, soit le 28 août 1907, il annonce à Morgan ses fiançailles avec Kathryne Irwin.


Notes

Source du titre propre : Basé sur le contenu de la sous-série.

Collation : Les documents sont dactylographiés.

Classement : Les documents sont classés en ordre chronologique.

Langue des documents : Les documents sont en anglais.

 

Dernière mise à jour : 22 mars 2019


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