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Fonds - David Thomas Jones | Musée McCord
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David Thomas Jones
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Fonds

David Thomas Jones
Date 1784-1850
Dimensions2 cm de documents textuels
Numéro d'accessionP650
CollectionMcCord
Notice Biographique

On en sait peu sur les premières années de la vie de David Thomas Jones. On sait que sa famille habitait aux États-Unis dans le dernier quart du 18e siècle, car une concession datée de 1784 octroie à « David Jones » une terre dans la région de Sorel (signée de la main de Haldimand) et fait référence à Jones comme étant un « réfugié loyaliste ». Il est difficile de savoir si ce « David Jones » est bien David Thomas Jones, ou un proche parent, fort probablement son père, le cas échéant.

Les documents nous indiquent qu'entre 1819 et 1849, il travaille comme arpenteur provincial, tour à tour dans les régions de Québec et de Lachine. Parallèlement à son occupation d'arpenteur, Jones occupe aussi le poste de maître d'école sous l'égide de la Royal Institution. L'école est alors gratuite et ouverte aux enfants de toutes les confessions religieuses. Les enfants doivent toutefois fournir leur matériel scolaire et offrir une demi-corde de bois en échange de la gratuité des cours. On y enseigne l'écriture et la lecture, l'arithmétique, de même que le catéchisme. Une des responsabilités de l'instituteur était aussi de veiller à la bonne morale de ses élèves, de même qu'à leur hygiène et leur bonne conduite. Jones a d'abord reçu sa commission de maître d'école de la main du gouverneur John Coape Sherbrooke en 1816. Il enseigne alors dans la paroisse de Saint-Thomas de Montmagny, dans le district de Québec. Il occupe ensuite des fonctions similaires dans la région de Lachine à partir du début des années 1820, puis on le retrouve à Pointe-Lévi, près de Québec, au début des années 1850.

David Thomas Jones semble être parfaitement bilingue, car ses rapports d'arpentage sont tout aussi bien rédigés en anglais qu'en français. Aussi, étant instituteur, il enseigne l'anglais et le français à ses élèves. D'ailleurs, il prend pour épouse une Canadienne française, Marie Luce Perrault. On sait qu'au moins deux enfants naissent de leur union, soit deux filles, Angelina Luce Amelia, née le 6 avril 1824, et Flora Agnes, née le 28 janvier 1830. Le couple demeure alors à Lachine. Outre le fait qu'on retrouve Jones dans la région de Québec vers la fin probable de sa carrière, il n'existe pas d'information à ce jour sur les dernières années de sa vie.

Notons en terminant qu'il ne faut pas confondre ce David Thomas Jones avec un autre David Thomas Jones né vers 1796, missionnaire dans les Territoires du Nord-Ouest au 19e siècle (voir le Dictionnaire biographique du Canada, vol. VII).


Portée et Contenu

Le fonds porte sur la vie et la carrière de David Thomas Jones, mais plus spécifiquement sur ses activités professionnelles d'arpenteur dans le Bas-Canada et de maître d'école dans les régions de Québec et de Lachine. Dans une moindre mesure, on retrouve quelques renseignements sur lui et sa famille.

Le fonds contient tout d'abord des documents familiaux et personnels, soit une concession de terre dans la seigneurie de Sorel faite en faveur de David Jones en 1784, deux actes de baptême des filles de David Thomas Jones et son épouse Marie Luce Perrault, et une commission de maître d'école émise à ce dernier en 1816 par le gouverneur du Bas-Canada, John Sherbrooke.

Le fonds contient également une série de rapports d'arpentage rédigés par Jones et certains de ses collègues. La plupart concernent des terres de la paroisse de Saint-Thomas de Montmagny et de Pointe-Lévi, près de Québec, ou bien le secteur de Lachine sur l'île de Montréal.

On trouve aussi dans le fonds des documents liés à la carrière de maître d'école de David Thomas Jones, dont des règlements, réglementations et autres notices rédigées à l'intention des instituteurs, de même que des listes d'élèves et de la correspondance reçue des autorités de la Royal Institution concernant les écoles et les finances liées à l'éducation (notamment le salaire de Jones).

Un dernier document complète le fonds. Il s'agit de trois recettes artisanales, une « tonic mixture » (mixture tonique), une recette pour guérir les maux de dents et une « horse mixture » (mixture pour chevaux).

Le fonds est divisé selon les séries suivantes :

P650/A Vie personnelle et familiale
P650/B Carrière d'arpenteur
P650/C Carrière de maître d'école
P650/D Documents divers


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Collections en ligne | Musée McCord - Musée d’histoire sociale de Montréal
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